Jeudi 6 juillet 20h45
Abbaye de Mozac, Cour du cloître.
Marion Rampal, une voix de soie tissée
«Tissé»
Empêcheuse de chantonner en rond, trop follement éprise de la musique pour la ranger dans des boîtes étanches, telles Nina Simone ou Joni Mitchell, Marion Rampal n’en fait qu’à sa tête, qu’elle garde aussi près des étoiles que de son cœur.
Son nouvel opus, « Tissé », la hisse à un état de simplicité et de naturel qui ne s’atteint que par des chemins de patience et de grandes exigences. Au fil du temps et des rencontres, elle a accordé sa sensibilité à l’infinie variété de nuances des musiques afro-américaines et des traditions vivantes d’outre-Atlantique, blues, soul, jazz, musique cajun… Sans rien renier de ce brillant passé, elle impose ici son art comme une cure d’épure.
Ainsi composé, agencé, « Tissé » ressemble à une sorte d’éden, sorti tout droit d’une enluminure médiévale, où s’harmonisent les forces de la poésie, de l’imaginaire et de l’amour… Depuis les hauteurs imprenables où la musique l’élève, le chant doux et farouche, tendre et discipliné d’une artiste et d’une femme murmure la langue des oiseaux…
Quartet :
- Marion Rampal : voix ;
- Matthis Pascaud : guitare ;
- Simon Tailleu : contrebasse ;
- Raphaël Chassin : batterie
- Soirée, 2 concerts : 20 €
- Pass festival 5 jours : 50 €
Ben Herbert Larue
«Souffle(s)»
Ben – diminutif de Benjamin, Herbert Larue du nom du personnage de son premier seul en scène – part à dix-sept ans sur les routes de France avec son accordéon, chanter dans la rue, écrire et rencontrer des gens. De retour en Normandie, quelques années après, il crée sa compagnie et se frotte au spectacle vivant : théâtre, chanson, cirque, danse…
Sur scène, mi-chanteur poète, mi-chanteur comédien, avec une justesse de diamantaire, Ben Herbert Larue déploie son art… Une voix, une verve aussi, de la même sève et du même bois que les grands écorchés vifs de la chanson française : Allain Leprest, le grand Jacques, Léo… L’éloquence du corps, à l’image du langage gestuel du mime Marceau, irradié de lumière.
Tour à tour poignant, lunaire et drôle, Ben Herbert Larue soulève, hypnotise… rend heureux son public. Il ouvre des territoires neufs entre urgence de relire les visages, les paysages et désirs de renouer, libres, des liens de vie fertiles. Souffle(s) unique(s), souffle(s) pluriel(s) : une œuvre intense, un tissage de l’intime et du collectif. Fraternel !
- Ben Herbert Larue : chant, accordéon, ukulélé, guitare ;
- Xavier Milhou : contrebasse ;
- Nicolas Jozef Fabre : bugle, piano, chant, beat box.
https://limouzart.com/artistes/ben-herbert-larue
- Soirée, 2 concerts : 20 €
- Pass festival 5 jours : 50 €