ERWAN PINARD

«L’indicible»

Comme une suite à son précédent opus « Obsolescence programmée », Erwan Pinard, avec « L’Indicible », creuse plus encore les sillons multiples de la relation amoureuse – ou dece qu’il en reste ! Mais… non, les cicatrices ne sont pas refermées ! Avec sa poésie au vitriol et une langue précise, sans aucune concession, l’artiste ausculte avec soin et gourmandise le grand bazar de mondes intimes à la dérive. Cinglant, Erwan Pinard dynamite au passage affres et impasses de nos emplois de vie contemporains… Le tout, sur un lit de rock’ n’ roll punk et soyeux. Pareil à la beauté obscure de nos désirs infinis, plaqués au sol d’un dernier quai. Indicible brûlure !  Burlesque…
Découvrez la chanson selon Erwan Pinard. Incandescence, charisme, hypnose : mutant, façon Bashung, Erwan emporte sur ses ailes de feu un public ébloui, aimanté par ce diable de magicien !
Chacun de ses concerts est une expérience unique. On adore et on en redemande.

• Erwan Pinard : chant, guitare, trompette ;
• Jérôme Aubernon : guitares et violon électriques, claviers ;
• Lionel Aubernon : batterie, claviers.

https://erwanpinard.bandcamp.com/releases

DALILA LABORDE

chante Allain Leprest, chansons polychromes»

« Leprest est l’auteur le plus foudroyant que j’ai rencontré sous le ciel de la chanson française », lançaient, puissamment, un Claude Nougaro admiratif. Juliette Gréco, Romain Didier, Isabelle Aubret, Jacques Higelin, Anne Sylvestre, Yves Jamait, Olivia Ruiz, Kent ont interprété Allain Leprest, monument de la chanson française.  Combien d’autres ? De Michel Fugain, Adamo, Jean Guidoni, Linda de Souza à Jacques Bertin, Gérard Pierron, Daniel Lavoie, Enzo Enzo…

On ne le voyait jamais à la télé, il ne passait pas à la radio. Passionné, meurtri, il interrogeait dans l’une de ses chansons : « Connaît-on encore Leprest ? » Par la voix de Gauvin Sers, la nouvelle génération répond, de la plus belle des façons, dans « Pourvu », une supplique à l’adresse de celle à qui l’on se voue, la désirée, la magnifiée : « Pouvu qu’elle sache qui est Leprest ».

A son tour, Dalila Laborde, coup de foudre du Festival On connaît la chanson 2022, vient saluer une œuvre poétique immense. De purs moments de grâce ! Allain Leprest renaît – plus étincelant que jamais – dans le souffle et la voix de Dalila. Chant feu et flamme, sidérant d’audace et de fidélité…

 « Chansons polychromes », touche droit au cœur. La magie des inflexions de l’interpréte, la beauté rare de teintes et nuances inédites, la justesse d’accents inconnus tissent un écrin de lumière à la force et la virtuosité des mots, aux jaillissements de sens et à la limpidité d’une écriture d’exception.

Dalila Laborde déploie des ailes neuves au génie poétique de Leprest… Ailes fraternelles ! Ailes sublimes !
Allain n’en reviendrait pas. Il remercierait avec un air d’enfant émerveillé.
Et sa voix dirait : « Ça, c’est chanter ! »

https://accordsetacordes.saintmedardasso.fr/artistes/christian-laborde-et-dalila/